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#1 Le 14/10/2024, à 09:22

P'skhal
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Kathryn Bigelow - Hollywood sous adrénaline

"Blue Steel", "Point Break", "Strange Days", "Démineurs", "Detroit" : depuis plus de quarante ans, Kathryn Bigelow subvertit les codes du film de genre pour explorer les multiples facettes de la violence masculine. Mêlant interviews et extraits de films, le décryptage d’une oeuvre coup de poing singulière.

"Kathryn explore des mondes dominés par les hommes où la violence, le danger physique et la prise de risque sont omniprésents", relève Christopher Kyle, le scénariste de "K19" – Le piège des profondeurs. Depuis son premier court métrage, The Set-Up, en 1978, qu’elle réalise après des études d’art à San Francisco, puis de cinéma à l’université Columbia, Kathryn Bigelow n’a eu de cesse de subvertir, dans le sang, la sueur et l’action, les codes du populaire et commercial cinéma de genre. Du film de vampires Aux frontières de l’aube (1987) au drame historique Detroit (2017), en passant par le polar d’action Point Break (1991), la fable SF Strange Days (1995), le film d’action Zero Dark Thirty (2012) ou le thriller Blue Steel (1990), dans lequel son héroïne flic, interprétée par Jamie Lee Curtis, "trace son chemin au sein d’un bastion emblématique du patriarcat", selon la critique de cinéma Amy Taubin, celle qui a été la première femme à recevoir en 2010 l’Oscar de la meilleure réalisation pour Démineurs a su s’imposer "comme femme à Hollywood, une sphère dominée par les hommes", estime son ami de jeunesse, le réalisateur Michael Oblowitz, avec des films coups de poing qui sont comme autant de miroirs tendus à la brutale société américaine.

Très secrète cinéaste

Parce que "Kathryn Bigelow n’a jamais répondu à nos sollicitations, ni aux lettres, ni aux e-mails, ni aux demandes de son agent", dit Michèle Dominici (Simone Signoret – Figure libre), cette dernière a habilement contourné l’obstacle en sollicitant des professionnels américains du cinéma (critique, scénariste, chef opérateur, monteur, actrice…) qui ont collaboré avec elle au fil de sa carrière. Traquant "les intentions les plus cachées, les convictions les plus profondes" de la secrète cinéaste, née en 1951, qui considère les réalisatrices Ida Lupino et Dorothy Arzner comme ses mentors, un décryptage éclairant de son œuvre nourri d’extraits de ses films et ponctué d’une interview en archive dans laquelle la cinéaste, qui fut brièvement l’épouse de James Cameron, autre géant de Hollywood, livre des éléments clés sur son travail et sa conception du cinéma.

Disponible jusqu'au 05/04/2025 sur arte

Les quelques films que j'en ai vu ne laissent pas indifférent, le moins que l'on puisse dire.


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 14/10/2024, à 09:22

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"Blue Steel", "Point Break", "Strange Days", "Démineurs", "Detroit" : depuis plus de quarante ans, Kathryn Bigelow subvertit les codes du film de genre pour explorer les multiples facettes de la violence masculine. Mêlant interviews et extraits de films, le décryptage d’une oeuvre coup de poing singulière.

"Kathryn explore des mondes dominés par les hommes où la violence, le danger physique et la prise de risque sont omniprésents", relève Christopher Kyle, le scénariste de "K19" – Le piège des profondeurs. Depuis son premier court métrage, The Set-Up, en 1978, qu’elle réalise après des études d’art à San Francisco, puis de cinéma à l’université Columbia, Kathryn Bigelow n’a eu de cesse de subvertir, dans le sang, la sueur et l’action, les codes du populaire et commercial cinéma de genre. Du film de vampires Aux frontières de l’aube (1987) au drame historique Detroit (2017), en passant par le polar d’action Point Break (1991), la fable SF Strange Days (1995), le film d’action Zero Dark Thirty (2012) ou le thriller Blue Steel (1990), dans lequel son héroïne flic, interprétée par Jamie Lee Curtis, "trace son chemin au sein d’un bastion emblématique du patriarcat", selon la critique de cinéma Amy Taubin, celle qui a été la première femme à recevoir en 2010 l’Oscar de la meilleure réalisation pour Démineurs a su s’imposer "comme femme à Hollywood, une sphère dominée par les hommes", estime son ami de jeunesse, le réalisateur Michael Oblowitz, avec des films coups de poing qui sont comme autant de miroirs tendus à la brutale société américaine.

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Parce que "Kathryn Bigelow n’a jamais répondu à nos sollicitations, ni aux lettres, ni aux e-mails, ni aux demandes de son agent", dit Michèle Dominici (Simone Signoret – Figure libre), cette dernière a habilement contourné l’obstacle en sollicitant des professionnels américains du cinéma (critique, scénariste, chef opérateur, monteur, actrice…) qui ont collaboré avec elle au fil de sa carrière. Traquant "les intentions les plus cachées, les convictions les plus profondes" de la secrète cinéaste, née en 1951, qui considère les réalisatrices Ida Lupino et Dorothy Arzner comme ses mentors, un décryptage éclairant de son œuvre nourri d’extraits de ses films et ponctué d’une interview en archive dans laquelle la cinéaste, qui fut brièvement l’épouse de James Cameron, autre géant de Hollywood, livre des éléments clés sur son travail et sa conception du cinéma.

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#2 Le 14/10/2024, à 21:12

M'lou
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Re : Kathryn Bigelow - Hollywood sous adrénaline

smile


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 14/10/2024, à 21:12

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