Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 Le 26/10/2022, à 10:11

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 468

Télétravail : le flicage des salariés ne passe plus

Elena Scappaticci a écrit :

Après avoir licencié l’un de ses salariés au prétexte qu’il refusait d’allumer sa webcam durant toutes ses heures de travail, la société Chetu, dont le siège se situe en Floride, a dû lui verser une indemnisation de 75 000 euros. Le tribunal de Tilbourg (Pays-Bas), à l’origine du verdict, a même estimé que l’insistance de Chetu sur l’utilisation constante de la webcam constituait une violation des droits fondamentaux de cette personne. Peut-on espérer que l’affaire fasse jurisprudence?

Toutes les études le démontrent : la révolution du travail à distance a dopé la productivité des employés. Et pourtant, dans un monde parallèle, certaines entreprises nostalgiques du badge et du présentéisme à l’ancienne continuent de fliquer outrageusement leurs salariés, tout en profitant largement des marges dégagées par le full remote. C’est le cas notamment de Chelu, une société de logiciels et de support technique basée en Floride, employant environ 2600 personnes partout dans le monde. Afin d’instaurer un climat de confiance, de bienveillance et de saine émulation au sein de ses équipes, Chelu impose à l’ensemble de ses salariés la charmante consigne de garder leur webcam allumée neuf heures par jour.

Curieusement, ladite consigne a fortement déplu à l’un des télévendeurs à domicile de la société. Mal lui en a pris, puisqu’il a été licencié pour, selon les documents obtenus par Techcrunch, « insubordination » et « refus de travailler  ». Avant le licenciement, Chetu avait demandé à trois reprises à l’employé, qui travaillait aux Pays-Bas, d’allumer et de conserver sa webcam. L’employé avait répondu qu’une telle injonction à la visibilité lui semblait « excessive  » et « stressante ».

L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais l’employé – qui souhaite demeurer anonyme – a porté plainte auprès du Tribunal de Tilbourg. Les juges néerlandais ont statué en sa faveur, estimant que Chetu devait non seulement lui verser une indemnisation, mais avait même violé les droits humains de cette personne.

La suite sur Usbek & Rica


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 26/10/2022, à 10:11

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 468
Elena Scappaticci a écrit :

Après avoir licencié l’un de ses salariés au prétexte qu’il refusait d’allumer sa webcam durant toutes ses heures de travail, la société Chetu, dont le siège se situe en Floride, a dû lui verser une indemnisation de 75 000 euros. Le tribunal de Tilbourg (Pays-Bas), à l’origine du verdict, a même estimé que l’insistance de Chetu sur l’utilisation constante de la webcam constituait une violation des droits fondamentaux de cette personne. Peut-on espérer que l’affaire fasse jurisprudence?

Toutes les études le démontrent : la révolution du travail à distance a dopé la productivité des employés. Et pourtant, dans un monde parallèle, certaines entreprises nostalgiques du badge et du présentéisme à l’ancienne continuent de fliquer outrageusement leurs salariés, tout en profitant largement des marges dégagées par le full remote. C’est le cas notamment de Chelu, une société de logiciels et de support technique basée en Floride, employant environ 2600 personnes partout dans le monde. Afin d’instaurer un climat de confiance, de bienveillance et de saine émulation au sein de ses équipes, Chelu impose à l’ensemble de ses salariés la charmante consigne de garder leur webcam allumée neuf heures par jour.

Curieusement, ladite consigne a fortement déplu à l’un des télévendeurs à domicile de la société. Mal lui en a pris, puisqu’il a été licencié pour, selon les documents obtenus par Techcrunch, « insubordination » et « refus de travailler  ». Avant le licenciement, Chetu avait demandé à trois reprises à l’employé, qui travaillait aux Pays-Bas, d’allumer et de conserver sa webcam. L’employé avait répondu qu’une telle injonction à la visibilité lui semblait « excessive  » et « stressante ».

L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais l’employé – qui souhaite demeurer anonyme – a porté plainte auprès du Tribunal de Tilbourg. Les juges néerlandais ont statué en sa faveur, estimant que Chetu devait non seulement lui verser une indemnisation, mais avait même violé les droits humains de cette personne.

La suite sur Usbek & Rica


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

#2 Le 26/10/2022, à 10:15

M'lou
MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 807

Re : Télétravail : le flicage des salariés ne passe plus

Tout est une affaire de confiance dans le télétravail, pas besoin de webcam branchée en permanence pour s'apercevoir si un salarié fait son taf ou pas hein


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 26/10/2022, à 10:15

MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 807

Tout est une affaire de confiance dans le télétravail, pas besoin de webcam branchée en permanence pour s'apercevoir si un salarié fait son taf ou pas hein


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

Hors ligne

Hors ligne

#3 Le 26/10/2022, à 10:23

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 468

Re : Télétravail : le flicage des salariés ne passe plus

plus


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#3 Le 26/10/2022, à 10:23

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 468

plus


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

Pied de page des forums