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Si, comme moi, vous abusez du chocolat, ce livre va peut-être vous être désagréable : il explique l'évolution de la mondialisation pour le cas particulier du chocolat. Ce n'est pas toujours très rose.
On commence évidemment au Mexique, où les conquérants européens découvrent le chocolat (que les Aztèques consommaient sans sucre mais avec du piment) et le rapportent en Europe. La substance suit le parcours de beaucoup d'autres produits rapportés d'Amérique : méfiance (médicale, mais aussi religieuse, quelque chose d'aussi bon doit être une création du diable), engouement, snobisme (rare et cher, le chocolat pouvait être un marqueur de distinction sociale). Puis la faible production mexicaine ne suffit plus et les Européens vont commencer à cultiver le chocolat de manière plus massive. D'abord aux Antilles puis en Amérique du Sud. Mais si on veut produire beaucoup de chocolat, il ne faut pas seulement avoir beaucoup de cacaoyers, il faut aussi traiter les fèves et, à la main, c'est long et difficile. Le parcours du chocolat croise donc celui de James Watt : ses machines à vapeur permettent de commencer à mécaniser le traitement. On n'est plus à la production artisanale, le chocolat est devenu une industrie. On croise dans le livre des entrepreneurs variés, comme Menier, un des promoteurs du paternalisme.
Puis la production de chocolat passe en Afrique. Le livre suit le développement d'une production de plus en plus importante, notamment sur l'ile de São Tomé, puis sur le continent. Un nouveau problème se pose alors : la production, grâce à la mondialisation de la production et à l'industrialisation, est devenue abondante et bon marché. Il faut donc convaincre de nouveaux consommateurs, pour faire du chocolat un produit de masse. Au 19e siècle, l'industrie chocolatière est donc une des plus friandes de publicité (comme avec le fameux tirailleur sénégalais de Banania).
La fiche de lecture sur le blog de Stéphane Bortzmeyer
“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „
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#1 Le 04/08/2022, à 09:44 |
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Stéphane Bortzmeyer a écrit :
La fiche de lecture sur le blog de Stéphane Bortzmeyer “ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „ |
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Pas bon pour les mangeurs de chocolat ça ....
L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même
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#2 Le 04/08/2022, à 10:12 |
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Pas bon pour les mangeurs de chocolat ça .... L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même |
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Pas vraiment, non...
“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „
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#3 Le 04/08/2022, à 10:13 |
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Pas vraiment, non... “ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „ |
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L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même
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#4 Le 04/08/2022, à 10:18 |
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....... L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même |
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