Adieu Gaspard Ulliel

P'skhal · Le 23/01/2022, à 11:15

Juste la fin du monde

Atteint du sida, Louis vient retrouver la famille qu'il a fuie douze ans plus tôt pour lui annoncer sa mort prochaine... En hommage à Gaspard Ulliel, qui vient de disparaître brutalement, ARTE diffuse ce huis clos convulsif d'une noirceur virtuose, adaptation de Jean-Luc Lagarce par le surdoué Xavier Dolan.
Atteint du sida, Louis, 34 ans, vient retrouver la famille qu'il a fuie douze ans plus tôt pour lui annoncer sa mort prochaine. Dramaturge à la notoriété naissante, il vit dans la grande ville, à quelques heures à peine d'avion, mais sur une planète aussi éloignée que possible de cette tribu de province qui carbure à la crise de nerfs permanente : sa mère Martine, son frère aîné Antoine, sa petite sœur Suzanne, qu'il connaît à peine, et sa belle-sœur Catherine, qu'il ne connaît pas du tout.
Fulgurances
Après la bouleversante catharsis de Mommy, Xavier Dolan adapte Jean-Luc Lagarce pour scruter un peu plus crûment encore l'étoffe, amour et haine viscéralement mêlés, dont sont faits les liens familiaux. Poussant tout près du point de saturation le jeu de son casting de stars, il orchestre (au scénario, au montage et à la réalisation) un huis clos aussi asphyxiant que déchirant, traversé de fulgurances tendres ou bouffonnes. Face à Gaspard Ulliel, retranché dans une peur et une douleur silencieuses, ceux qu'il a quittés viennent donner tour à tour le spectacle de leur souffrance, cristallisée par son retour. Si la mère, cheffe de tribu faussement fofolle, tient son désespoir en respect, il déborde sans fin dans la violence du frère, la douceur bégayante de sa femme, l'agitation convulsive de la sœur. Filmées au plus près des visages et des corps empêchés, avec une attention sensorielle au détail, ces retrouvailles impossibles et hantées par la mort, dans la touffeur d'une journée d'été saturée d'émotion et de nourriture, ont aussi la substance d'un rêve, troué de mystère et d’ellipses.

Disponible du 21/01/2022 au 03/02/2022 sur arte

M'lou · Le 23/01/2022, à 11:23

Si jeune ..... R.I.P

P'skhal · Le 23/01/2022, à 11:26

Accident de ski...

M'lou · Le 24/01/2022, à 11:03

Oui ....

P'skhal	#1 Le 23/01/2022, à 11:15
Explorateur Lieu : Au-delà du portail Inscription : Le 18/08/2016, Messages : 37 373	Juste la fin du monde Atteint du sida, Louis vient retrouver la famille qu'il a fuie douze ans plus tôt pour lui annoncer sa mort prochaine... En hommage à Gaspard Ulliel, qui vient de disparaître brutalement, ARTE diffuse ce huis clos convulsif d'une noirceur virtuose, adaptation de Jean-Luc Lagarce par le surdoué Xavier Dolan. Atteint du sida, Louis, 34 ans, vient retrouver la famille qu'il a fuie douze ans plus tôt pour lui annoncer sa mort prochaine. Dramaturge à la notoriété naissante, il vit dans la grande ville, à quelques heures à peine d'avion, mais sur une planète aussi éloignée que possible de cette tribu de province qui carbure à la crise de nerfs permanente : sa mère Martine, son frère aîné Antoine, sa petite sœur Suzanne, qu'il connaît à peine, et sa belle-sœur Catherine, qu'il ne connaît pas du tout. Fulgurances Après la bouleversante catharsis de Mommy, Xavier Dolan adapte Jean-Luc Lagarce pour scruter un peu plus crûment encore l'étoffe, amour et haine viscéralement mêlés, dont sont faits les liens familiaux. Poussant tout près du point de saturation le jeu de son casting de stars, il orchestre (au scénario, au montage et à la réalisation) un huis clos aussi asphyxiant que déchirant, traversé de fulgurances tendres ou bouffonnes. Face à Gaspard Ulliel, retranché dans une peur et une douleur silencieuses, ceux qu'il a quittés viennent donner tour à tour le spectacle de leur souffrance, cristallisée par son retour. Si la mère, cheffe de tribu faussement fofolle, tient son désespoir en respect, il déborde sans fin dans la violence du frère, la douceur bégayante de sa femme, l'agitation convulsive de la sœur. Filmées au plus près des visages et des corps empêchés, avec une attention sensorielle au détail, ces retrouvailles impossibles et hantées par la mort, dans la touffeur d'une journée d'été saturée d'émotion et de nourriture, ont aussi la substance d'un rêve, troué de mystère et d’ellipses. Disponible du 21/01/2022 au 03/02/2022 sur arte “ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „
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M'lou	#2 Le 23/01/2022, à 11:23
MétalWoman Lieu : Quelque part dans la Galaxie Inscription : Le 18/08/2016, Messages : 41 725	Si jeune ..... R.I.P L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même
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P'skhal	#3 Le 23/01/2022, à 11:26
Explorateur Lieu : Au-delà du portail Inscription : Le 18/08/2016, Messages : 37 373	Accident de ski... “ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „
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M'lou	#4 Le 24/01/2022, à 11:03
MétalWoman Lieu : Quelque part dans la Galaxie Inscription : Le 18/08/2016, Messages : 41 725	Oui .... L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même
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#1 Le 23/01/2022, à 11:15

Adieu Gaspard Ulliel

Juste la fin du monde

Fulgurances

#1 Le 23/01/2022, à 11:15

Juste la fin du monde

Fulgurances

#2 Le 23/01/2022, à 11:23

Re : Adieu Gaspard Ulliel

#2 Le 23/01/2022, à 11:23

#3 Le 23/01/2022, à 11:26

Re : Adieu Gaspard Ulliel

#3 Le 23/01/2022, à 11:26

#4 Le 24/01/2022, à 11:03

Re : Adieu Gaspard Ulliel

#4 Le 24/01/2022, à 11:03

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