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La biologiste Rosalind Franklin, l'astronome Jocelyn Bell, la physicienne Lise Meitner... Même Marie Curie voit son nom presque systématiquement accolé à celui de son époux. Les femmes sont nombreuses dans l'histoire des sciences, mais peu ont vu leur nom passer à la postérité, victimes de « l’effet Matilda ». RFI consacre, ce lundi 8 mars, une journée spéciale à la Journée internationale des droits des femmes en mettant à l'honneur les femmes scientifiques.
Dans les années 1960, l’historienne des sciences Margaret Rossiter étudie un concept théorisé par la militante féministe Matilda Joslyn Gage au début du XXe siècle : cette manie qu’ont les hommes à s’approprier le travail intellectuel réalisé par des femmes. Margaret Rossiter étend alors ce concept au domaine des sciences et à leur histoire et lui donne un nom : « L’effet Matilda ».
Spolier les femmes de leurs découvertes, s’en attribuer les mérites, est un phénomène presque aussi vieux que les sciences. Margaret Rossiter découvre ainsi un exemple frappant, au XIe siècle, celui de l’Italienne Trotula de Salerne. Femme médecin, réputée, elle a écrit de nombreux ouvrages traitant de la santé des femmes qui ont fait référence au long du Moyen Âge. Pourtant, ses écrits ont durant très longtemps, été faussement attribués à des hommes ; il était, en effet, inimaginable à l’époque qu’une femme ait pu être médecin et enseigner à l’école de médecine de Salerne.
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“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „
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#1 Le 09/03/2021, à 13:05 |
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Simon Rozé a écrit :
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L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même
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#2 Le 09/03/2021, à 22:22 |
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........ L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque jour pour donner le meilleur de lui-même |
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