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#1 Le 19/01/2021, à 19:30

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 113

L’acceptation ou la dernière phase du deuil

Cyrille Borne a écrit :

Il est assez intéressant quand vous discutez d’un sujet avec certaines personnes de constater que le ressenti est le même, le renoncement, le rien à foutre, quelque part l’acceptation. Notre salle des profs c’est triste. Bien sûr le contexte COVID y est pour beaucoup, mais j’ai envie de penser que le COVID n’est qu’un catalyseur, un révélateur de ce qui devait arriver tôt ou tard. Notre salle des profs c’est triste, car désormais plus personne ne projette, ne pense, n’a envie, je crois que le mot est fort, l’envie n’y est plus. Nous avons tous, enfin beaucoup, les moins visionnaires, aimé notre métier passionnément, à la folie, aujourd’hui tout le monde calcule à rentrer le plus rapidement chez lui, à en faire le moins possible, ne prévoit rien.

Oui, c’est sûr, le contexte COVID pour prévoir n’aide pas, en France tout va bien quand tout le monde ferme boutique, quand je vois que le piège se referme autour de moi, je n’ai pas l’impression que ça s’arrange. Les contaminations autour de moi se multiplient, le COVID est à ma porte. Nous nous orientons vers un confinement version trois qui sera certainement similaire au confinement V1, devant l’écran. Sauf que je dois vous avouer que ce sera davantage pour jouer à la PS4 ou au PC que pour m’échiner 70 heures par semaine à tenter de mettre tout le monde au travail.

La suite du triste constat sur le blog de Cyrille Borne


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 19/01/2021, à 19:30

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Cyrille Borne a écrit :

Il est assez intéressant quand vous discutez d’un sujet avec certaines personnes de constater que le ressenti est le même, le renoncement, le rien à foutre, quelque part l’acceptation. Notre salle des profs c’est triste. Bien sûr le contexte COVID y est pour beaucoup, mais j’ai envie de penser que le COVID n’est qu’un catalyseur, un révélateur de ce qui devait arriver tôt ou tard. Notre salle des profs c’est triste, car désormais plus personne ne projette, ne pense, n’a envie, je crois que le mot est fort, l’envie n’y est plus. Nous avons tous, enfin beaucoup, les moins visionnaires, aimé notre métier passionnément, à la folie, aujourd’hui tout le monde calcule à rentrer le plus rapidement chez lui, à en faire le moins possible, ne prévoit rien.

Oui, c’est sûr, le contexte COVID pour prévoir n’aide pas, en France tout va bien quand tout le monde ferme boutique, quand je vois que le piège se referme autour de moi, je n’ai pas l’impression que ça s’arrange. Les contaminations autour de moi se multiplient, le COVID est à ma porte. Nous nous orientons vers un confinement version trois qui sera certainement similaire au confinement V1, devant l’écran. Sauf que je dois vous avouer que ce sera davantage pour jouer à la PS4 ou au PC que pour m’échiner 70 heures par semaine à tenter de mettre tout le monde au travail.

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