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#1 Le 17/11/2019, à 10:11

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 104

Croissance, redistribution, progrès

Cascador a écrit :
Individu et collectif

La très large insuffisance des « gestes individuels » – malgré leur impact réel et leur nécessité – pour répondre à l’urgence climatique sera de plus en plus mise en lumière à mesure que des travaux en montrent les limites, comme celui récemment effectué par Carbone4 : « Nous avons établi une liste d’une douzaine d’actions relevant de la seule volonté d’un individu [puis] regardé ce qu’il était possible d’espérer en termes de baisse de l’empreinte carbone. (…) Au total, la combinaison d’une posture « réaliste » en termes de gestes individuels (environ -10%) et d’investissements au niveau individuel (environ -10%), induirait une baisse d’environ -20% de l’empreinte carbone personnelle, soit le quart des efforts nécessaires pour parvenir à l’objectif 2°C. La part restante de la baisse des émissions relève d’investissements et de règles collectives qui sont du ressort de l’État et des entreprises ».

J’avais eu un échange intéressant avec Laurent Claessens dans les commentaires de Voiture et vélo aux Sables d’Olonne. J’avais comme pressentiment que les « gestes individuels » (consommer moins/mieux, limiter ses déplacements en voiture, etc.) allaient rapidement montrer leur limite. Attention je ne suis pas du tout en train de dire que ça ne sert à rien, je veux juste replacer les efforts individuels dans l’impact final sur le climat. On peut être 5% à ne plus du tout prendre la voiture, une loi qui demain interdirait la voiture à l’ensemble de la population serait évidemment bien plus efficace.

Je parle de cette évidence car je comparais impact individuel et collectif (contraint par la loi, décision politique donc). Un changement individuel ET collectif étant nécessaire de toute façon.

Croissance et décroissance

Sur la croissance. Début octobre, les citoyens tirés au sort pour la Convention citoyenne pour le climat ont donné une réponse claire au moment de désigner le principal frein à la transition écologique : « l’obsession pour la croissance ». « A leurs yeux, spontanément et très majoritairement, la croissance apparaît comme un problème, pas une solution » écrit l’économiste Eloi Laurent.

La suite de la réflexion sur le Blog Libre


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 17/11/2019, à 10:11

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Cascador a écrit :
Individu et collectif

La très large insuffisance des « gestes individuels » – malgré leur impact réel et leur nécessité – pour répondre à l’urgence climatique sera de plus en plus mise en lumière à mesure que des travaux en montrent les limites, comme celui récemment effectué par Carbone4 : « Nous avons établi une liste d’une douzaine d’actions relevant de la seule volonté d’un individu [puis] regardé ce qu’il était possible d’espérer en termes de baisse de l’empreinte carbone. (…) Au total, la combinaison d’une posture « réaliste » en termes de gestes individuels (environ -10%) et d’investissements au niveau individuel (environ -10%), induirait une baisse d’environ -20% de l’empreinte carbone personnelle, soit le quart des efforts nécessaires pour parvenir à l’objectif 2°C. La part restante de la baisse des émissions relève d’investissements et de règles collectives qui sont du ressort de l’État et des entreprises ».

J’avais eu un échange intéressant avec Laurent Claessens dans les commentaires de Voiture et vélo aux Sables d’Olonne. J’avais comme pressentiment que les « gestes individuels » (consommer moins/mieux, limiter ses déplacements en voiture, etc.) allaient rapidement montrer leur limite. Attention je ne suis pas du tout en train de dire que ça ne sert à rien, je veux juste replacer les efforts individuels dans l’impact final sur le climat. On peut être 5% à ne plus du tout prendre la voiture, une loi qui demain interdirait la voiture à l’ensemble de la population serait évidemment bien plus efficace.

Je parle de cette évidence car je comparais impact individuel et collectif (contraint par la loi, décision politique donc). Un changement individuel ET collectif étant nécessaire de toute façon.

Croissance et décroissance

Sur la croissance. Début octobre, les citoyens tirés au sort pour la Convention citoyenne pour le climat ont donné une réponse claire au moment de désigner le principal frein à la transition écologique : « l’obsession pour la croissance ». « A leurs yeux, spontanément et très majoritairement, la croissance apparaît comme un problème, pas une solution » écrit l’économiste Eloi Laurent.

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