Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 Le 02/06/2019, à 09:34

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 104

L’animaliste qui est en moi… En toi ?

Iceman a écrit :

Les élections européennes de Mai 2019 ont permis de mettre au moins le sujet du droit animal dans la lumière. Avec 2,2% et près de 500 000 voies pour le joli Beagle de l’affiche du parti animaliste, on a eu droit, à posteriori, à un peu plus de considération que de moqueries. Car s’occuper du droit animal, c’est aussi indirectement s’occuper de tous les droits, humains compris.

En effet, dans la vision « animaliste » ou anti-spéciste, il n’y a pas de racisme, pas d’injustice sociale. Une vision des choses qui paraît utopique mais qui reste un objectif ultime vers lequel nous devrions tendre. L’animaliste qui est en moi voit la planète comme un univers fini, avec de la diversité, des besoins pour toutes les espèces qui doivent trouver un compromis pour cohabiter. Nous sommes bien loin de tout cela puisque déjà nous n’arrivons pas à cohabiter entre humains, même très localement. Mais revenons sur la définition même de l’animalisme :

L’animalisme est un courant de l’éthique qui s’appuie sur les avancées de l’éthologie et qui défend les droits des animaux. Ce courant soutient que les animaux même non humains sont des êtres sensibles capables de souffrir et par-là même dignes de considération morale de la part des êtres humains. L’animalisme conteste la confusion entre l’« agence » et la « patience » morales : ce n’est pas parce qu’un animal n’est pas agent moral, responsable de ses actes, qu’il n’a pas de droits, qu’il n’est pas patient moral et que les agents moraux sont dispensés de devoirs envers lui.
(Wikipedia)

J’insiste sur le terme Les animaux même non humains … qui montre que pour l’animaliste, l’humain reste un animal. Il y a donc de manière intrinsèque une défense des droits des humains. Les plus critiques sur l’animalisme nous assènent sans arrêt que l’on pense plus aux animaux qu’aux humains, ce qui est faux. Si nous préférons parfois la compagnie d’animaux qui sont plus fidèles et plus francs que les humains, nous n’en pensons pas moins que l’humain doit aussi être défendu, surtout celui qui ne peut s’exprimer. Si j’ai aussi été critique par le passé envers certains militants qui dérivent vers des thèses xénophobes par ignorance, je ne fais pas l’amalgame que l’on voit trop souvent, à cause des idéologies de quelques figures médiatiques qui arrangent bien les conservateurs. Car l’animaliste est un progressiste, un vrai, c’est à dire qu’il veut faire évoluer l’humain dans sa relation avec la nature et pas le faire régresser dans la fuite en avant engagée depuis la révolution industrielle.

La suite de la réflexion chez Iceman


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 02/06/2019, à 09:34

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 104
Iceman a écrit :

Les élections européennes de Mai 2019 ont permis de mettre au moins le sujet du droit animal dans la lumière. Avec 2,2% et près de 500 000 voies pour le joli Beagle de l’affiche du parti animaliste, on a eu droit, à posteriori, à un peu plus de considération que de moqueries. Car s’occuper du droit animal, c’est aussi indirectement s’occuper de tous les droits, humains compris.

En effet, dans la vision « animaliste » ou anti-spéciste, il n’y a pas de racisme, pas d’injustice sociale. Une vision des choses qui paraît utopique mais qui reste un objectif ultime vers lequel nous devrions tendre. L’animaliste qui est en moi voit la planète comme un univers fini, avec de la diversité, des besoins pour toutes les espèces qui doivent trouver un compromis pour cohabiter. Nous sommes bien loin de tout cela puisque déjà nous n’arrivons pas à cohabiter entre humains, même très localement. Mais revenons sur la définition même de l’animalisme :

L’animalisme est un courant de l’éthique qui s’appuie sur les avancées de l’éthologie et qui défend les droits des animaux. Ce courant soutient que les animaux même non humains sont des êtres sensibles capables de souffrir et par-là même dignes de considération morale de la part des êtres humains. L’animalisme conteste la confusion entre l’« agence » et la « patience » morales : ce n’est pas parce qu’un animal n’est pas agent moral, responsable de ses actes, qu’il n’a pas de droits, qu’il n’est pas patient moral et que les agents moraux sont dispensés de devoirs envers lui.
(Wikipedia)

J’insiste sur le terme Les animaux même non humains … qui montre que pour l’animaliste, l’humain reste un animal. Il y a donc de manière intrinsèque une défense des droits des humains. Les plus critiques sur l’animalisme nous assènent sans arrêt que l’on pense plus aux animaux qu’aux humains, ce qui est faux. Si nous préférons parfois la compagnie d’animaux qui sont plus fidèles et plus francs que les humains, nous n’en pensons pas moins que l’humain doit aussi être défendu, surtout celui qui ne peut s’exprimer. Si j’ai aussi été critique par le passé envers certains militants qui dérivent vers des thèses xénophobes par ignorance, je ne fais pas l’amalgame que l’on voit trop souvent, à cause des idéologies de quelques figures médiatiques qui arrangent bien les conservateurs. Car l’animaliste est un progressiste, un vrai, c’est à dire qu’il veut faire évoluer l’humain dans sa relation avec la nature et pas le faire régresser dans la fuite en avant engagée depuis la révolution industrielle.

La suite de la réflexion chez Iceman


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

#2 Le 03/06/2019, à 08:49

M'lou
MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 500

Re : L’animaliste qui est en moi… En toi ?

Si nous préférons parfois la compagnie d’animaux qui sont plus fidèles et plus francs que les humains, nous n’en pensons pas moins que l’humain doit aussi être défendu, surtout celui qui ne peut s’exprimer

plus


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 03/06/2019, à 08:49

MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 500

Si nous préférons parfois la compagnie d’animaux qui sont plus fidèles et plus francs que les humains, nous n’en pensons pas moins que l’humain doit aussi être défendu, surtout celui qui ne peut s’exprimer

plus


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

Hors ligne

Hors ligne

#3 Le 03/06/2019, à 12:46

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 104

Re : L’animaliste qui est en moi… En toi ?

plus


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#3 Le 03/06/2019, à 12:46

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 104

plus


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

#4 Le 03/06/2019, à 13:00

M'lou
MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 500

Re : L’animaliste qui est en moi… En toi ?

smile


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#4 Le 03/06/2019, à 13:00

MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 500

smile


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

Hors ligne

Hors ligne

Pied de page des forums