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#1 Le 27/02/2019, à 10:56

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
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Données Libres : Analyse critique de l’open data

Naga a écrit :

Open data et données libres

L'ouverture des données (open data) est la mise à disposition de données, ainsi rendues accessibles et exploitables. Vers 2010, nous avons commencé à voir fleurir en France, des sites internet d’open data de villes, communautés de communes, départements, régions, gouvernement…

De la même manière que l’on peut différencier l’open source et le logiciel libre, on peut distinguer l’open data et la notion de données libres. Si dans les deux cas, les données sont libres d’utilisation, il y a une grande différence dans la philosophie, ce qui implique une grande différence dans la pratique.

Richard Stallman, initiateur du mouvement du logiciel libre, écrivait dans son article « En quoi l'open source perd de vue l'éthique du logiciel libre » : « Le mouvement open source est une méthodologie de développement ; le mouvement du logiciel libre, un mouvement social ». Pouvons-nous faire le même constat entre l’open data et les données libres ?

Une notion qui revient souvent dans la communication liée à l’open data et dans la bouche des acteurs de terrain est le « partage ». C’est d’ailleurs un des principes fondateurs du logiciel libre, qui a inspiré l’open data. Sur le site du gouvernement (note de bas de page 1), en ce qui concerne l'ouverture des données publiques, on va encore plus loin et on parle de la France comme ayant une tradition de transparence démocratique.

Seulement, le partage est un terme que l’on peut utiliser à sens unique ou dans les deux sens.

À sens unique, les institutions mettent à disposition des données qu’elles sélectionnent. Ceci qualifie l’open data.

À double sens, les citoyens ou les acteurs de terrain participent également à l’ajout de données, à la remontée des erreurs potentielles, ils peuvent ajouter des jeux de données qui leur semblent pertinentes et ceci en toute transparence démocratique. Ceci qualifierait les données libres.
Actuellement, l’open data domine très largement et ceci est dommageable pour les citoyens et acteurs de terrain.

Le journal sur LinuxFr.org


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 27/02/2019, à 10:56

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Naga a écrit :

Open data et données libres

L'ouverture des données (open data) est la mise à disposition de données, ainsi rendues accessibles et exploitables. Vers 2010, nous avons commencé à voir fleurir en France, des sites internet d’open data de villes, communautés de communes, départements, régions, gouvernement…

De la même manière que l’on peut différencier l’open source et le logiciel libre, on peut distinguer l’open data et la notion de données libres. Si dans les deux cas, les données sont libres d’utilisation, il y a une grande différence dans la philosophie, ce qui implique une grande différence dans la pratique.

Richard Stallman, initiateur du mouvement du logiciel libre, écrivait dans son article « En quoi l'open source perd de vue l'éthique du logiciel libre » : « Le mouvement open source est une méthodologie de développement ; le mouvement du logiciel libre, un mouvement social ». Pouvons-nous faire le même constat entre l’open data et les données libres ?

Une notion qui revient souvent dans la communication liée à l’open data et dans la bouche des acteurs de terrain est le « partage ». C’est d’ailleurs un des principes fondateurs du logiciel libre, qui a inspiré l’open data. Sur le site du gouvernement (note de bas de page 1), en ce qui concerne l'ouverture des données publiques, on va encore plus loin et on parle de la France comme ayant une tradition de transparence démocratique.

Seulement, le partage est un terme que l’on peut utiliser à sens unique ou dans les deux sens.

À sens unique, les institutions mettent à disposition des données qu’elles sélectionnent. Ceci qualifie l’open data.

À double sens, les citoyens ou les acteurs de terrain participent également à l’ajout de données, à la remontée des erreurs potentielles, ils peuvent ajouter des jeux de données qui leur semblent pertinentes et ceci en toute transparence démocratique. Ceci qualifierait les données libres.
Actuellement, l’open data domine très largement et ceci est dommageable pour les citoyens et acteurs de terrain.

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