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#1 Le 04/11/2022, à 11:04

P'skhal
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La légèreté d’un monde sans Twitter

Ploum a écrit :

Il y a un peu moins d’un an, j’ai supprimé mon compte Twitter. Un compte vérifié avec la célèbre icône bleue, suivi par près de 7000 autres comptes Twitter.

Si ce n’est pas exceptionnel, ce compte n’en était pas moins relativement « influent » sur l’échelle Twitter. J’ai pourtant décidé de tenter l’expérience de m’en passer complètement, pour voir. Je savais que j’avais un an pour faire marche arrière. Durant un an, mon compte serait « réactivable » avant d’être définitivement supprimé. Il me reste donc quelques semaines pour changer d’avis.

Et pourtant, cela ne me viendrait pas à l’esprit.

Un sentiment de liberté

Je m’étais déjà déconnecté de mon compte Twitter pendant des périodes plus ou moins longues, jusqu’à trois mois. Mais la suppression est complètement différente. En quelques jours, j’ai tout simplement arrêté de penser à ce qui se passait sur Twitter. J’ai arrêté de penser que ce réseau existait. L’expérience a été la même que pour Facebook et LinkedIn : en supprimant le compte, je me suis ôté un poids énorme. C’est pour Twitter, le réseau auquel j’étais le plus accroc, que la sensation a été la plus forte.

Il est simple de se retirer des réseaux que l’on n’aime pas ou qu’on utilise peu. Le réel changement vient d’accepter de se retirer d’un réseau dont on connaît la nocivité, pour soi et pour le monde, sans pourtant pouvoir s’en passer. Parce qu’on est persuadé d’en tirer plus de bien que de mal.

Je suis un blogueur et écrivain qui cherche la gloire. Qui cherche le buzz. Qui cherche à vendre des livres, à être lu, à toucher des lecteurs. Les réseaux sociaux sont littéralement conçus pour les gens comme moi. Et pourtant, ils me prennent beaucoup en m’apportant bien peu. Les pseudo-bénéfices ne sont que du vent. Une icône bleue à côté de mon nom ? La belle affaire ! Un nombre à quatre chiffres sous la marque « abonnés » ? Un simple attrape-nigaud pour que je tente à tout prix de le faire augmenter.

Twitter ne me manque pas. Au contraire. Je me demande sans cesse pourquoi je ne l’ai pas quitté plus tôt. Pourquoi ceux qui, comme moi, ont la conscience de la nocivité de cette plateforme la crédibilisent en restant dessus. (je ne vais pas leur jeter la pierre, j’en faisais partie il y a moins d’un an).

La suite du billet by Ploum


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 04/11/2022, à 11:04

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Ploum a écrit :

Il y a un peu moins d’un an, j’ai supprimé mon compte Twitter. Un compte vérifié avec la célèbre icône bleue, suivi par près de 7000 autres comptes Twitter.

Si ce n’est pas exceptionnel, ce compte n’en était pas moins relativement « influent » sur l’échelle Twitter. J’ai pourtant décidé de tenter l’expérience de m’en passer complètement, pour voir. Je savais que j’avais un an pour faire marche arrière. Durant un an, mon compte serait « réactivable » avant d’être définitivement supprimé. Il me reste donc quelques semaines pour changer d’avis.

Et pourtant, cela ne me viendrait pas à l’esprit.

Un sentiment de liberté

Je m’étais déjà déconnecté de mon compte Twitter pendant des périodes plus ou moins longues, jusqu’à trois mois. Mais la suppression est complètement différente. En quelques jours, j’ai tout simplement arrêté de penser à ce qui se passait sur Twitter. J’ai arrêté de penser que ce réseau existait. L’expérience a été la même que pour Facebook et LinkedIn : en supprimant le compte, je me suis ôté un poids énorme. C’est pour Twitter, le réseau auquel j’étais le plus accroc, que la sensation a été la plus forte.

Il est simple de se retirer des réseaux que l’on n’aime pas ou qu’on utilise peu. Le réel changement vient d’accepter de se retirer d’un réseau dont on connaît la nocivité, pour soi et pour le monde, sans pourtant pouvoir s’en passer. Parce qu’on est persuadé d’en tirer plus de bien que de mal.

Je suis un blogueur et écrivain qui cherche la gloire. Qui cherche le buzz. Qui cherche à vendre des livres, à être lu, à toucher des lecteurs. Les réseaux sociaux sont littéralement conçus pour les gens comme moi. Et pourtant, ils me prennent beaucoup en m’apportant bien peu. Les pseudo-bénéfices ne sont que du vent. Une icône bleue à côté de mon nom ? La belle affaire ! Un nombre à quatre chiffres sous la marque « abonnés » ? Un simple attrape-nigaud pour que je tente à tout prix de le faire augmenter.

Twitter ne me manque pas. Au contraire. Je me demande sans cesse pourquoi je ne l’ai pas quitté plus tôt. Pourquoi ceux qui, comme moi, ont la conscience de la nocivité de cette plateforme la crédibilisent en restant dessus. (je ne vais pas leur jeter la pierre, j’en faisais partie il y a moins d’un an).

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#2 Le 04/11/2022, à 23:15

M'lou
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Re : La légèreté d’un monde sans Twitter

Cool   smile     cool


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 04/11/2022, à 23:15

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#3 Le 06/11/2022, à 13:26

P'skhal
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Re : La légèreté d’un monde sans Twitter

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#3 Le 06/11/2022, à 13:26

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