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#1 Le 23/01/2022, à 10:19

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 113

Comment GEBULL a contribué à une étude scientifique

À la fin du mois de novembre 2021, une balise de suivi d’oiseau nous a été confiée par le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres. Muette depuis 4 ans sur le dos d’une outarde canepetière, perdue pour la science mais recapturée dernièrement, nous avions pour consigne d’en extraire les dernières données relevées.

Les outardes sont des oiseaux migrateurs et protégés. Ils passent l’hiver dans le sud de l’Espagne ou du Portugal et sont suivis en France entre autre par le CNRS et dans les Deux-Sèvres par le GODS depuis plus de dix ans. Notre petite boîte à trésor avait donc beaucoup voyagé.

Au premier abord, la chose ne semblait pas aisée : il s’agit d’un dispositif extrêmement léger, valant plusieurs milliers d’euros et surtout : scellé dans de la résine, pour être étanche. La première idée fut de le mettre sous un puissant projecteur, pour ré-activer les panneaux solaires relativement dépolis, mais ce projet aurait nécessité de disposer du matériel de réception des données transmises par la balise en temps normal. En effet cette balise, quand elle est alimentée par sa batterie, relève divers paramètres environnementaux (position, vitesse de déplacement, pression atmosphérique, température…) qu’elle stocke dans une mémoire tampon qui se décharge via fréquences radio de courte portée dans des récepteurs installés par les ornithologues autour des lieux de vie des animaux suivis.

Les détails sur GEBULL


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 23/01/2022, à 10:19

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À la fin du mois de novembre 2021, une balise de suivi d’oiseau nous a été confiée par le Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres. Muette depuis 4 ans sur le dos d’une outarde canepetière, perdue pour la science mais recapturée dernièrement, nous avions pour consigne d’en extraire les dernières données relevées.

Les outardes sont des oiseaux migrateurs et protégés. Ils passent l’hiver dans le sud de l’Espagne ou du Portugal et sont suivis en France entre autre par le CNRS et dans les Deux-Sèvres par le GODS depuis plus de dix ans. Notre petite boîte à trésor avait donc beaucoup voyagé.

Au premier abord, la chose ne semblait pas aisée : il s’agit d’un dispositif extrêmement léger, valant plusieurs milliers d’euros et surtout : scellé dans de la résine, pour être étanche. La première idée fut de le mettre sous un puissant projecteur, pour ré-activer les panneaux solaires relativement dépolis, mais ce projet aurait nécessité de disposer du matériel de réception des données transmises par la balise en temps normal. En effet cette balise, quand elle est alimentée par sa batterie, relève divers paramètres environnementaux (position, vitesse de déplacement, pression atmosphérique, température…) qu’elle stocke dans une mémoire tampon qui se décharge via fréquences radio de courte portée dans des récepteurs installés par les ornithologues autour des lieux de vie des animaux suivis.

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