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#1 Le 26/03/2021, à 23:13

P'skhal
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Un amoureux du cinéma nous laisse dans l'obscurité

Véronique Cauhapé  a écrit :

Mort de Bertrand Tavernier, inlassable cinéaste et amoureux vorace du septième art

Au fil de ses indignations, le réalisateur s’est promené d’un genre à l’autre, écrivant plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma. Il est mort, jeudi à 79 ans.

On ne peut pas être de Lyon et ne pas aimer la bonne chère, celle qui se dévore avec un appétit d’ogre et une convivialité de troupe. Le cinéaste multicésarisé Bertrand Tavernier, qui y était né le 25 avril 1941, n’a pas trahi, faisant honneur à cette nourriture qu’il a engloutie, comme il a bouffé la vie et les films. Fidèle à sa ville – où il tourna son premier long-métrage L’Horloger de Saint-Paul (1974) et où il présida l’Institut Lumière –, aux origines, à la culture héritée des anciens, aux amis, il était peut-être arrivé à satiété, comme on se plaît à le croire. A bout de souffle.

Ce souffle dont la tuberculose le déposséda, dès son plus jeune âge, envoyant le gamin au sanatorium, et sur lequel il n’eut de cesse de prendre sa revanche. Peu enclin à la tiédeur, Bertrand Tavernier n’était pas homme d’engouements et d’énervements mais de passions et d’emportements. Lesquels firent entendre sa voix quand il s’est agi de dénoncer la torture pendant la guerre d’Algérie, de défendre la légalisation des sans-papiers, de combattre le Front national et le mauvais sort réservé aux banlieues. Militant aussi pour l’exception culturelle française, la lutte pour le respect du droit des auteurs.

La grande gueule – et signature – du cinéma français est mort jeudi 25 mars à l’âge de 79 ans, a annoncé l’Institut Lumière à Lyon, dont il était le président.

L’engagement, une affaire de famille. Plus précisément un héritage venu du père, René Tavernier, écrivain et critique littéraire qui fit acte de résistance en fondant la revue Confluences dans laquelle il publia, sous l’Occupation, Paul Eluard et Louis Aragon. Ce dernier trouva, avec Elsa Triolet, un abri dans la villa des Tavernier, à Lyon.

La suite dans Le Monde


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 26/03/2021, à 23:13

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Véronique Cauhapé  a écrit :

Mort de Bertrand Tavernier, inlassable cinéaste et amoureux vorace du septième art

Au fil de ses indignations, le réalisateur s’est promené d’un genre à l’autre, écrivant plusieurs ouvrages de référence sur le cinéma. Il est mort, jeudi à 79 ans.

On ne peut pas être de Lyon et ne pas aimer la bonne chère, celle qui se dévore avec un appétit d’ogre et une convivialité de troupe. Le cinéaste multicésarisé Bertrand Tavernier, qui y était né le 25 avril 1941, n’a pas trahi, faisant honneur à cette nourriture qu’il a engloutie, comme il a bouffé la vie et les films. Fidèle à sa ville – où il tourna son premier long-métrage L’Horloger de Saint-Paul (1974) et où il présida l’Institut Lumière –, aux origines, à la culture héritée des anciens, aux amis, il était peut-être arrivé à satiété, comme on se plaît à le croire. A bout de souffle.

Ce souffle dont la tuberculose le déposséda, dès son plus jeune âge, envoyant le gamin au sanatorium, et sur lequel il n’eut de cesse de prendre sa revanche. Peu enclin à la tiédeur, Bertrand Tavernier n’était pas homme d’engouements et d’énervements mais de passions et d’emportements. Lesquels firent entendre sa voix quand il s’est agi de dénoncer la torture pendant la guerre d’Algérie, de défendre la légalisation des sans-papiers, de combattre le Front national et le mauvais sort réservé aux banlieues. Militant aussi pour l’exception culturelle française, la lutte pour le respect du droit des auteurs.

La grande gueule – et signature – du cinéma français est mort jeudi 25 mars à l’âge de 79 ans, a annoncé l’Institut Lumière à Lyon, dont il était le président.

L’engagement, une affaire de famille. Plus précisément un héritage venu du père, René Tavernier, écrivain et critique littéraire qui fit acte de résistance en fondant la revue Confluences dans laquelle il publia, sous l’Occupation, Paul Eluard et Louis Aragon. Ce dernier trouva, avec Elsa Triolet, un abri dans la villa des Tavernier, à Lyon.

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#2 Le 26/03/2021, à 23:17

M'lou
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Re : Un amoureux du cinéma nous laisse dans l'obscurité

Encore un grand qui nous quitte .....   R.I.P   hmm


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 26/03/2021, à 23:17

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Encore un grand qui nous quitte .....   R.I.P   hmm


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#3 Le 26/03/2021, à 23:22

P'skhal
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Re : Un amoureux du cinéma nous laisse dans l'obscurité

Oui... RIP  sad


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#3 Le 26/03/2021, à 23:22

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