Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 Le 02/04/2020, à 09:59

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 393

La Servante écarlate de Margaret Atwood (1985)

Iceman a écrit :

Avec la récente adaptation en série et les mouvements MeeToo, NousToutes, on a beaucoup parlé de ce roman dystopique. Est-il conforme à sa réputation ? Il fallait que je le lise, évidemment et pas que par curiosité.

Je suis très dystopie ces dernières années, sans doute parce que je prends pleinement conscience de nos dérives…Mais aussi parce que j’en ai une en écriture. La comparaison s’arrête là. Avec Fahrenheit 451 (Bradbury), le Meilleur des mondes (Huxley) et 1984 (Orwell), on tient le tryptique incontournable. Ils ont en commun d’être visionnaires, influencés aussi par les totalitarismes en vogue à leur époque (écrits en 1953, 1932 et 1949) mais aussi de n’être pas d’une lecture aisée par rapport aux canons de la SF grand public. Et bien il en est de même pour celui-ci qui vient indiscutablement compléter les autres ouvrages dans les indispensables.

Je n’avais, avant de lire, pas vu plus d’un demi épisode de la série, préférant me préserver mon imaginaire pour le livre. J’ai bien fait même si des images viennent troubler cela. Mrs Atwood écrit à la première personne et nous prenons la place d’une « servante » habillée de rouge dans une société divisée en classes, celle de la République de Gilead, une émanation des Etats-unis, disloquées après un événement et qui sombrent dans une guerre civile et religieuse. Nous ne savons d’abord pas grand chose de cette « héroïne » et de la situation extérieure. Elle est « enfermée » dans une grande maison dirigée par un Commandant, son épouse, et peuplée d’autres servantes écarlates, de subalternes (les Marthas) dédiées aux taches ménagères. Des hommes gardent les lieux et filtrent les sorties. Des tickets de rationnement permettent d’acheter de la nourriture dans des magasins sans enseignes. Pas de lecture autorisée, pas de musique, de télévision….On apprend que l’héroïne s’appelle Offred. Et peu à peu elle nous parle de la vie d’avant, et de cette vie de tous les jours.

La suite de l'article chez Iceman

Contrairement à Iceman, j'ai vu tous les épisodes, alors je vais attendre un peu avant de me plonger dans cet ouvrage...

Margaret Atwood - De la force des mots

Ce portrait intime de l’écrivaine et icône féministe Margaret Atwood a été tourné sur une année, dans ses pas et ceux de son époux Graeme Gibson, décédé depuis.

Disponible sur Arte du 18/03/2020 au 15/06/2020


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 02/04/2020, à 09:59

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 393
Iceman a écrit :

Avec la récente adaptation en série et les mouvements MeeToo, NousToutes, on a beaucoup parlé de ce roman dystopique. Est-il conforme à sa réputation ? Il fallait que je le lise, évidemment et pas que par curiosité.

Je suis très dystopie ces dernières années, sans doute parce que je prends pleinement conscience de nos dérives…Mais aussi parce que j’en ai une en écriture. La comparaison s’arrête là. Avec Fahrenheit 451 (Bradbury), le Meilleur des mondes (Huxley) et 1984 (Orwell), on tient le tryptique incontournable. Ils ont en commun d’être visionnaires, influencés aussi par les totalitarismes en vogue à leur époque (écrits en 1953, 1932 et 1949) mais aussi de n’être pas d’une lecture aisée par rapport aux canons de la SF grand public. Et bien il en est de même pour celui-ci qui vient indiscutablement compléter les autres ouvrages dans les indispensables.

Je n’avais, avant de lire, pas vu plus d’un demi épisode de la série, préférant me préserver mon imaginaire pour le livre. J’ai bien fait même si des images viennent troubler cela. Mrs Atwood écrit à la première personne et nous prenons la place d’une « servante » habillée de rouge dans une société divisée en classes, celle de la République de Gilead, une émanation des Etats-unis, disloquées après un événement et qui sombrent dans une guerre civile et religieuse. Nous ne savons d’abord pas grand chose de cette « héroïne » et de la situation extérieure. Elle est « enfermée » dans une grande maison dirigée par un Commandant, son épouse, et peuplée d’autres servantes écarlates, de subalternes (les Marthas) dédiées aux taches ménagères. Des hommes gardent les lieux et filtrent les sorties. Des tickets de rationnement permettent d’acheter de la nourriture dans des magasins sans enseignes. Pas de lecture autorisée, pas de musique, de télévision….On apprend que l’héroïne s’appelle Offred. Et peu à peu elle nous parle de la vie d’avant, et de cette vie de tous les jours.

La suite de l'article chez Iceman

Contrairement à Iceman, j'ai vu tous les épisodes, alors je vais attendre un peu avant de me plonger dans cet ouvrage...

Margaret Atwood - De la force des mots

Ce portrait intime de l’écrivaine et icône féministe Margaret Atwood a été tourné sur une année, dans ses pas et ceux de son époux Graeme Gibson, décédé depuis.

Disponible sur Arte du 18/03/2020 au 15/06/2020


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

#2 Le 02/04/2020, à 10:03

M'lou
MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 742

Re : La Servante écarlate de Margaret Atwood (1985)

De quoi s'occuper pendant le confinement ...    cool


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#2 Le 02/04/2020, à 10:03

MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 742

De quoi s'occuper pendant le confinement ...    cool


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

Hors ligne

Hors ligne

#3 Le 02/04/2020, à 10:06

P'skhal
Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 393

Re : La Servante écarlate de Margaret Atwood (1985)

Et au-delà...   smile


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#3 Le 02/04/2020, à 10:06

Explorateur
Lieu : Au-delà du portail
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 37 393

Et au-delà...   smile


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

Hors ligne

Hors ligne

#4 Le 02/04/2020, à 10:14

M'lou
MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 742

Re : La Servante écarlate de Margaret Atwood (1985)

Oui .....    cool


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

#4 Le 02/04/2020, à 10:14

MétalWoman
Lieu : Quelque part dans la Galaxie
Inscription : Le 18/08/2016,
Messages : 41 742

Oui .....    cool


L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

Hors ligne

Hors ligne

Pied de page des forums