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#1 Le 13/02/2020, à 20:36

P'skhal
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La précarité dans l’enseignement et la recherche

Quelques éléments pour apprécier l’ampleur de la précarité dans le monde de l’université et de la recherche.

N.B : Cette note sur la précarité est destinée à donner rapidement de premiers éléments à celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le sujet, notamment pour en parler à leur étudiant·es ou autour d’elleux. Elle devra être constamment enrichie et complétée : n’hésitez pas à nous écrire (universiteouverte@protonmail.com) pour nous signaler des informations ou des ressources. Elle manque particulièrement d’informations sur la précarité des BIAT·O·SS (personnels ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, sociaux, de santé et des bibliothèques) & IT·A (Ingénieur·es, technicien·nes et personnels administratifs), sur la précarité étudiante, sur la situation des étrangèr·es. Nous prévoyons également un développement sur l’évolution des contrats (notamment « type LRU ») et la « réforme » de l’assurance chômage du 1er novembre 2019.

Synthèse en cinq points :

1) L’Université repose sur l’exploitation des précaires, que ce soit au niveau administratif (40% de non-titulaires parmi les BIAT·O·SS), au niveau des enseignements (en licence 70% des enseignant·es sont précaires), ou de la recherche (organisation des colloques, rédaction d’articles).

2) La recherche repose en partie sur le RSA (Revenu de Solidarité Active), l’assurance chômage, ou le travail au noir des précaires.

3) Les vacataires sont officiellement payé·es en-dessous du SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance).

4) Les vacataires, docteur·es ou doctorant·es, cumulent souvent leurs vacations, un emploi hors de l’université et doivent en même temps rédiger leur thèse, écrire des articles pour être qualifié·es ou conserver leur qualification, organiser des colloques, etc.

5) Ils et elles sont soumises très facilement aux pressions et au harcèlement des titulaires, puisqu’ielles ne peuvent rien dire : les postes sont tellement rares qu’ielles ont intérêt à garder le silence.

La suite sur le site coopératif de Paris-luttes


“ Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain „

P'skhal

#1 Le 13/02/2020, à 20:36

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Quelques éléments pour apprécier l’ampleur de la précarité dans le monde de l’université et de la recherche.

N.B : Cette note sur la précarité est destinée à donner rapidement de premiers éléments à celles et ceux qui veulent en savoir plus sur le sujet, notamment pour en parler à leur étudiant·es ou autour d’elleux. Elle devra être constamment enrichie et complétée : n’hésitez pas à nous écrire (universiteouverte@protonmail.com) pour nous signaler des informations ou des ressources. Elle manque particulièrement d’informations sur la précarité des BIAT·O·SS (personnels ingénieurs, administratifs, techniques, ouvriers, sociaux, de santé et des bibliothèques) & IT·A (Ingénieur·es, technicien·nes et personnels administratifs), sur la précarité étudiante, sur la situation des étrangèr·es. Nous prévoyons également un développement sur l’évolution des contrats (notamment « type LRU ») et la « réforme » de l’assurance chômage du 1er novembre 2019.

Synthèse en cinq points :

1) L’Université repose sur l’exploitation des précaires, que ce soit au niveau administratif (40% de non-titulaires parmi les BIAT·O·SS), au niveau des enseignements (en licence 70% des enseignant·es sont précaires), ou de la recherche (organisation des colloques, rédaction d’articles).

2) La recherche repose en partie sur le RSA (Revenu de Solidarité Active), l’assurance chômage, ou le travail au noir des précaires.

3) Les vacataires sont officiellement payé·es en-dessous du SMIC (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance).

4) Les vacataires, docteur·es ou doctorant·es, cumulent souvent leurs vacations, un emploi hors de l’université et doivent en même temps rédiger leur thèse, écrire des articles pour être qualifié·es ou conserver leur qualification, organiser des colloques, etc.

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#2 Le 13/02/2020, à 23:08

M'lou
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Re : La précarité dans l’enseignement et la recherche

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L'amour est comme un jardin, il doit se cultiver chaque  jour pour donner le meilleur de lui-même

M'lou

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